mardi 25 novembre 2014

Boom Boom Granada









[Article publié avec beaucoup un tout petit peu de retard he he... ]

Aujourd'hui est un grand jour : après un an et demi, voilà mon popotin de retour sur les bancs de la fuck, pardon de la fac. C'est donc pour célébrer cette grande occasion, qu'après un mois de vagabondage dans la ville de Grenade, je me dois d'écrire enfin cet article.
Après une arrivée un peu mouvementée (le chauffeur de la navette venant de l'aéroport s'étant mis à me hurler dessus en espagnol car je ne savais pas précisément où descendre avant de me parler en français - il était marocain - avec la plus grande gentillesse, allez comprendre...) , je rencontre enfin mes colloques et mon nouveau chez moi. C'est douillet, c'est plein de vie et un peu en bordel : ça me va.
Au fil des jours, je découvre la ville, mélange détonnant (haha) entre deux cultures immensément riches. La Grenade maure et la Grenade des Rois Catholiques s’enchevêtrent au détour de petites ruelles, se repoussent parfois mais finissent toujours par se retrouver pour vivre côte à côte, pour le plaisir de mes yeux, et de ceux des nombreux touristes qui envahissent la ville chaque jour.
Je découvre  également dès les premiers jours, le bonheur addictif des tapas. Avec une boisson (1 bière, 1 verre de vin rouge (servi avec... du soda et des glaçons !!) ou 1 soda) qui coûte de 1,5 euro à 3 euros selon le bar, vous pouvez choisir 1 tapas dans une liste souvent très longue de délicieux en-cas bien gras qui vont du hamburger aux boulettes de viandes, en passant par une espèce de purée à base de miettes de pain, d'huile d'olive et d'ail, miam!
On raconte que les tapas sont nées un jour lointain, quand un aubergiste eut l'idée de couvrir avec une tranche de jambon ou de chorizo les verres qu'il servait afin d'éviter que les insectes n'y entrent. De cette habitude serait né le mot "tapas" qui vient du verbe "tapar" qui signifie couvrir.
Au cours de ces premières semaines, j'ai également l'immense chance de participer a une copea, beuverie fête payante organisée en plein jour dans un lieu public (ici dans les arènes où se font les corridas). Au menu : open-bar de bière, paella géantissime et mix électro. Un grand moment  de culture quoi !