jeudi 30 janvier 2014

1er weekend en Apurimac








Après 2 jours de mise en route avec les enfants, c'est le weekend (nous avons nos samedis et dimanches de libre). Comme toute la semaine nous restons dans la maison de l'association, exepté le soir où nous allons jusqu'en ville (une heure aller-retour), je suis bien contente de voir un peu le paysage alentour.
Le fils du gardien qui du haut de ses 14 ans connait bien la montagne, nous emmène en promenade  en suivant le sentier qui passe juste au dessus de chez nous, ça grimpe bien et on se rend vite compte qu'à 3 000 mètres, ben... on respire plus difficilement... Le gamin nous dépasse vite et je commence à me demander si je compte vraiment faire le Treck des Incas si une balade comme ça me fatigue autant, mais une fois (presque) en haut, la vue est magnifique (photos ... ). En tout, quand même une bonne petite balade de 4 heures.
Le lendemain matin nous nous rendons à la grande Féria d'Andahuaylas (grand marché de la ville) qui semble célèbre dans la région puisqu'en chemin nous croisons une famille qui nous dit marcher depuis 1 jour pour s'y rendre (!!!). Effectivement le marché est ENORME et il y a vraiment de tout, mais surtout il regorge de fruits délicieux et juteux venus tout droit des montagnes avoisinantes, les mangues et les ananas surtout sont extras. Ensuite nous avons rendez-vous à 14h avec le gardien de notre maison qui a proposé de nous emmener avec sa famille a une fête populaire d'un village voisin. Ils arrivent a 15h mais dans une espèce de camion-tuk-tuk et nous voilà à l'arrière avec la famille cahotant sur les routes: on rigole bien.
Arrivées à la fête, nous sommes un peu surprise quand les gens se retournent sur nous (effectivement nous sommes les seules blanches du coin) mais franchement nous ne nous attendions pas à ce que les villageois fassent un cercle autour de nous et que deux mascottes (une espèce de loup-garou pour Alice et un homme avec un masque trop bizarre pour moi) nous invitent à danser. Nous voilà donc sautant d'un pied sur l'autre tentant d'imiter nos cavaliers (je me suis vaguement inspirée des danses bretonnes car vraiment je n'étais pas très à l'aise) au milieu d'un grand cercle d'habitants de village de Chihuanpata en train de nous filmer! (Apparemment la vidéo est sur youtube d'après le fils du gardien...)

Ensuite ils se désintéressent un peu de nous (mais ne cesseront pas de nous regarder) et nous pouvons nous concentrer sur ce qui était à la base le clou du spectacle : les Inkachas = un combat entre deux hommes qui se fouettent mutuellement jusqu'au sang tout en dansant (assez viril mais plutôt violent), les Ballerinas = des pyramides humaines un peu branlantes de 10 personnes dont le sommet est un enfant de 4 ans, et des arbres remplis de cadeaux qui s'écroulent lorsque la foule en furie se précipite dessus. On n'a toujours pas vu le lien avec la fête religieuse soit dit en passant, mais c'etait genial J

samedi 25 janvier 2014

Lima - Andahuaylas (20 - 21 janvier) : mise en condition






Après avoir pris en compte les nombreuses mises en garde concernant le fait de voyager dans la montagne avec une compagnie peu sûre surtout en cette saison des pluies dans les hauteurs, nous avons décidé, Alice, l'autre volontaire française qui se rend aussi à Munay Wasi, et moi, de voyager avec Tepsa, une des compagnies de bus les plus sûres, un peu  plus chère certes (mais bon 40 euros pour traverser un pays ça va...).
Après une nuit disons peu reposante dans un hotel de la banlieue de Lima nous attaquons les 16 heures de bus (les sièges se transforment en lit heureusement). Nous avons même une hotesse de bus qui nous sert des petits repas très bons et... le wifi !! Enfin jusqu'à ce que la civilisation nous quitte vraiment. Là c'est World War Z en espagnol à fond la caisse sur un écran central  qui prend le relai.
Je suis claquée mais malheureusement je commence a m'endormir quand on atteint les montagnes, ça grimpe dur et les virages en tête d'épingle quand on est allongé ça porte un peu au coeur. Je finis enfin par dormir quelques heures.
Quand le soleil me réveille, j'ouvre les yeux sur un paysage magique: les Andes au petit matin, ces montagnes de toutes les couleurs qui ont le nez dans les nuages, c'est magnifique et je suis encore plus enchantée quand nous traversons des troupeaux de lamas, héhéhé, ça y est j'y suis !
Nous roulons tranquillement jusqu'à Abancay la ville où nous devons prendre un autre bus pour nous rendre enfin a Andahuaylas, le village où se trouve l'association Munay Wasi.
Nos sacs fielés sur le dessus du petit bus, nous nous engageons dans les hauteurs.
La route est plutôt flippante : elle est en construction et par moment nous devons croiser des énormes engins de chantier tandis que des éboulis de pierres glissent du haut de la montagne d'un côté faisant freiner les véhicules en catastrophe et qu'un précipice de pluieurs centaines de metres a pic nous tend les bras de l'autre côté. Tout ça à plus de 3000 mètres d'altitude. J'avoue que malgré la beauté des paysages je regarde plutôt mes mains serrées sur le siège de devant.

Nous arrivons enfin (vivantes) dans l'immense et jolie maison de Munay que je prendrai le temps de décrire plus tard.


Les photos ne sont pas terribles car prises à travers la vitre du bus. Et la dermiere est un petit appercu de la maison de Munay ou je suis actuellement.


dimanche 19 janvier 2014

Lima de noche





Vue du Mirador de Miraflores, quartier très touristique avec plein de boutiques européennes (et plein d'européens).
Nous nous sommes promenées le loin du mirador qui donne au dessus de l'océan pacifique, c'est assez impressionnant, dommage que des immeubles énormes soient construits directement sur la côte à quelques mètres en hauteurs des plages.
Beaucoup de casinos aussi (plusieurs parfois dans la même avenue), on sent vraiment qu'il y a de l'argent dans ce quartier.
Les rues sont énormes et comme dans le reste de Lima c'est la guerre pour traverser, encore que dans ce quartier les feux rouges soient mieux respectés.
Il y a une immense avenue centrale à Miraflores qui traverse tout le quartier et le samedi soir a partir de minuit l'avenue est fermée pour la circulation et ouverte pour la pratique de tous les sports pendant toute la nuit !
Pour nous rendre à Miraflores nous avons pris un combis et il me semble impossible de ne pas en parler. C'est le moyen de transport le moins cher utilisé par les habitants de Lima (environ 1 sol pour traverser la ville = 0,26 euro), ce sont des combis plus ou moins grands (dans le premier que j'ai pris, de la taille d'un combis Wolkswagen format hippy nous étions 14...) plus ou moins bondés qui se font entre eux la course aux clients et donc ne s’arrêtent que quand ils le veulent (il arrive qu'ils ne s’arrêtent pas exprès là où vous voulez car il n'y a personne qui monte...) ou à des espèces de "spot" où plein de gens les attendent. Un "cobrador"  se tient à la porte, moitié dans le vide moitié dans le bus et hurle les directions qu'il va emprunter dans un espagnol incompréhensible pour moi, puis, si des gens se dirigent vers le minibus il les pousse sans ménagement à l'intérieur et l'engin redémarre sa course folle, se faufilant sans arrêter entre les autres combis et les voitures.
Les combis sont beaux, les combis sont colorés mais les combis sont fous!! 
Mais c'était quand même bien plus marrant que le taxi cela dit.

jeudi 16 janvier 2014

Lima




L'arrivée à Lima je ne la savoure malheureusement pas trop : je n'ai dormi 4h que par intermittences pendant la deuxième moitié de l'océan, ma valise mon volumineux paquetage est évidemment le dernier a sortir, je ne sais pas si on viens me chercher ou non et comme j'ai l'air d'une gentille gringa je me fais harceler par tous les chauffeurs de tacos. 
Après moultes péripéties j'atterri enfin dans la voiture de "Piolin" chaffeur de taxi et amie de mon hôtesse. 
Sa voiture est une des plus géniale que j'ai jamais vu : customisée presque entièrement à l'intérieur avec des petits titis partout (Piolin ca veut dire Titi) : autocollants, qui bougent la tete, en peluche et aussi plein de cadrans bizarres et des petites lumières clignotantes partout.
D'ailleurs ce doit être le seul usage que les péruviens font du clignotant car personne ne l'utilise et les feux rouge non plus ne semblent pas les arreter.
Donc lima on the road ça roule a fond la caisse, ça sent les pots d'échappement, ca klaxonne a tout va, rock espagnol a fond, en manquant d'écraser quelqu'un tous les 10 mètres, bref c'est génial.
J'arrive donc chez Mariella et sa soeur Roxanna qui m’accueillent très gentiment. dans une jolie maison qui est surtout remplie de petits péruviens mignons comme des doudous !!! (C'est un jardin d'enfant au rez de chaussée) C'est génial ! Je suis gaga.
Visite de Lima:
- Plaza Mayor : 
Muy interesante : certains jours de fête l'eau de la fontaine centrale est remplacée par du Pisco (alcool national a base de raisin distillé qui apparemment passe mieux l lendemain que les autres alcools)
- Quartier chinois typique avec des marchés et pleiiiin de petites boutiques partout, plusieurs fois on me demande d'où je viens, on m'a même demandé  si je suis brésilienne, j'en suis flattée héhé.
Déjeuner chez les parents de mes hôtesses, très très bon, normal quand on sait que le Pérou est classé première destination gastronomique au monde !