Perugia bat au rythme du coeur vert de l'Italie dont elle est la capitale. Si ce n'est pas un village, et bien une petite ville de 180 000 habitants, elle en a tout l'air et il n'est pas rare de se promener le dimanche sans y croiser d'humains (les animaux eux, y sont les plus libres et les plus heureux). Du balcon, vue sur Assise au pied du Mont Subasio qu'il me tarde de rencontrer plus personnellement lors d'une rando-camping sauvage. Capitale du jazz qu'elle invite chaque été lors du grand Umbria Jazz Festival où se cotoient les plus grands, capitale de la drogue, surnom qui lui colle à la peau à cause de son passé tumultueux, qu'elle peine à faire oublier dans le reste de l'Italie malgré un présent infiniment plus soft et sain, capitale du chocolat et de la truffe, Perugia aime la culture et la fête, la gastronomie et la nature. C'est une ville à la fois tranquille et animée, très jeune et internationale (elle accueille l'Université pour étrangers où pour 300 euros par mois vous pouvez apprendre l'italien). Moi, je l'apprend en parlant avec les gens et ça se passe plutôt bien. Avec le beau temps, les marches de la place principale (Duomo) se remplissent de monde et de musique, les terrasses des cafés aussi et les festivals s'enchainent (Festival du Journalisme, de la culture hispanoaméricaine, du chocolat, de l'entreprise sociale etc.). Le centre historique, joliment médiéval, possède des petits trésors de rues cachées avec vue sur les montagnes ou sur les vieilles pierres. C'est chouette et ça fleure bon l'Italie.
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