dimanche 20 avril 2014

Citees boliviennes, foetus de lamas et crepes au fromage











Après Copacabana et ses îles ensoleillées nous voilà parti pour la plus grande ville bolivienne : La Paz, qui malgré son nom traîne une réputation plutôt effrayante étayée par de nombreuses histoires d'agressions ou de disparitions touchant à la fois touristes et boliviens. Ni imprudents, ni paranos nous avons pu découvrir cette ville surprenante sans aucun sentiment d'insécurité. Perchée entre 3600 et 4000 m de hauteur, cette cité  d'1 milllion d'habitants est la ville la plus peuplée la plus haute au monde et est entourée de sommets  enneigés et de montagnes à l'aspect lunaire. L'altitude se fait sentir quand on grimpe ses rues escarpées et ses escaliers; l'aéroport de La Paz possède même une cellule spéciale avec masques à oxygène pour les touristes qui s'évanouissent en arrivant... Quartiers des affaires enchevêtrés avec le marché aux sorcières, places touristiques bordées de grandes avenues où roulent à toute allure des bus multicolores, maisons poussiéreuses recouvrant les collines à perte de vue défiant chaque fois plus la montagne, La Paz est une cité tentaculaire s'étendant de tout son long et baignant ses habitants de contrastes et de disparités. Le marché aux sorcières m'enchante évidemment, on y trouve de tout : de la poudre pour faire venir le succès, des fœtus de lamas, des offrandes pour la pachamama, des amulettes, de la mescaline (si on insiste un peu), des filtres d'amour, des savons pour attirer les clients, de l'encens qui repousse les mauvais esprits et des milliers d'autres bricoles magiques.

Nous quittons ensuite La Paz pour découvrir à quelques heures, Coroico, petite ville touristique bolivienne près de la jungle, où il fait agréablement chaud et où l'on trouve une grande communauté afro-bolivienne. Nous nous y reposons quelques jours avant de poursuivre notre chemin en direction de la capitale officielle : Sucre. C'est une ville charmante mais je suis un peu lassée des paysages urbains coloniaux et ma plus grande découverte fut celle du petit déjeuner traditionnel : une crêpe au fromage fondu frite dans l'huile...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire